D'origine étrusque, Parme devient romaine en 183 avant l'ère chrétienne. Lors de la courte période byzantine (553-568), Parme s'appelle Crisopoli, ou cité d'or, peut-être en raison du Trésor militaire qui s'y trouvait. Les Lombards succèdent aux Byzantins.
En 879, Charlemagne à l'évêque Guibodo le pouvoir temporel sur Parme et les territoires limitrophes.
Commune libre au XIIe siècle, elle passe sous la domination milanaise des Visconti puis des Sforza et ensuite aux mains de la papauté en 1513 sous Jules II.
En 1545, le pape Paul III Farnèse crée le duché de Parme et Plaisance et l'octroie à son fils Pierre Louis.
Palazzo della Pilotta à Parme
Le nouvel État surgi du néant suscite l'hostilité des seigneuries voisines, la famille d'Este de Ferrare et Modène, la famille Gonzague de Mantoue, du pouvoir impérial lui-même et surtout de la noblesse locale. Les Farnèse le gouvernent jusqu'en 1731.
En 1731, le duc Antoine François meurt sans héritier mâle. Elisabeth Farnèse, nièce d'Antoine François et épouse du roi Philippe V d'Espagne, obtient pour son fils Charles (« Carlos » Charles Ier de Bourbon-Anjou (1716-1788), Infant d'Espagne, duc de Parme et de Plaisance, puis roi de Naples, puis roi d'Espagne) l'attribution du duché de Parme et de Plaisance. Le duché passe ainsi aux mains des Bourbon.
À la fin de la guerre de succession d'Autriche en 1748 le duché revient aux Bourbons. Philippe Ier de Parme, également fils cadet d'Élisabeth Farnèse est le frère cadet de l'ex-duc Charles Ier mais aussi le gendre du roi de France Louis XV. Servant la réconciliation entre les maisons de Bourbon et de Habsbourg-Lorraine, les deux filles de Philippe Ier font de prestigieux mariages en épousant l'aînée le futur empereur Joseph II, la cadette, le roi Charles IV d'Espagne.
Vue aérienne sur la place Garibaldi
Philippe Ier crée pour la ville le premier boulevard d'Italie, le Musée archéologique, la nouvelle structure du parc et toute une série de charmants bâtiments, tout arrive de France : 3 000 habitants de Parme sur moins de 40 000 sont français, dont le premier ministre Guillaume Du Tillot et le grand architecte Petitot. Parme devient un phare culturel et la ville comptant, après Paris, le plus grand nombre d'abonnés à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Le 21 mars 1801, par le traité de Madrid, Napoléon Bonaparte annexe le territoire à la République française qui devient le département du Taro.
Le 11 avril 1814, Bonaparte ayant abdiqué, le traité de Fontainebleau rétablit le duché de Parme, Plaisance et Guastalla qui retrouve ainsi sa pleine souveraineté. Il est mis sous la protection de la Maison de Habsbourg-Lorraine qui le confie à l'épouse de Napoléon et fille de l'empereur François Ier d'Autriche, Marie-Louise d'Autriche. Celle-ci le conserve jusqu'à sa mort en 1847 et « semble avoir gagné le cœur de ses sujets ». Il est ensuite restitué aux Bourbons avec Charles II (1847-1849), Charles III (1849-1854) qui meurt assassiné et Robert Ier de Parme (1854-1859) qui règne sous la régence de sa mère Louise d'Artois, petite fille du roi de France Charles X.
En 1859, après des émeutes et un plébiscite, le pays et ses 502 000 habitants sont réunis au royaume d'Italie.
Au mois d’août 1922, Parme connait des combats révolutionnaires qui opposent les socialistes avec les Arditi del Popolo aux fascistes, les squadristi. Les Arditi del popolo sortent victorieux de la lutte.
culture:
D'origine étrusque, Parme devient romaine en 183 avant l'ère chrétienne. Lors de la courte période byzantine (553-568), Parme s'appelle Crisopoli, ou cité d'or, peut-être en raison du Trésor militaire qui s'y trouvait. Les Lombards succèdent aux Byzantins.
En 879, Charlemagne à l'évêque Guibodo le pouvoir temporel sur Parme et les territoires limitrophes.
Commune libre au XIIe siècle, elle passe sous la domination milanaise des Visconti puis des Sforza et ensuite aux mains de la papauté en 1513 sous Jules II.
En 1545, le pape Paul III Farnèse crée le duché de Parme et Plaisance et l'octroie à son fils Pierre Louis.
Palazzo della Pilotta à Parme
Le nouvel État surgi du néant suscite l'hostilité des seigneuries voisines, la famille d'Este de Ferrare et Modène, la famille Gonzague de Mantoue, du pouvoir impérial lui-même et surtout de la noblesse locale. Les Farnèse le gouvernent jusqu'en 1731.
En 1731, le duc Antoine François meurt sans héritier mâle. Elisabeth Farnèse, nièce d'Antoine François et épouse du roi Philippe V d'Espagne, obtient pour son fils Charles (« Carlos » Charles Ier de Bourbon-Anjou (1716-1788), Infant d'Espagne, duc de Parme et de Plaisance, puis roi de Naples, puis roi d'Espagne) l'attribution du duché de Parme et de Plaisance. Le duché passe ainsi aux mains des Bourbon.
À la fin de la guerre de succession d'Autriche en 1748 le duché revient aux Bourbons. Philippe Ier de Parme, également fils cadet d'Élisabeth Farnèse est le frère cadet de l'ex-duc Charles Ier mais aussi le gendre du roi de France Louis XV. Servant la réconciliation entre les maisons de Bourbon et de Habsbourg-Lorraine, les deux filles de Philippe Ier font de prestigieux mariages en épousant l'aînée le futur empereur Joseph II, la cadette, le roi Charles IV d'Espagne.
Vue aérienne sur la place Garibaldi
Philippe Ier crée pour la ville le premier boulevard d'Italie, le Musée archéologique, la nouvelle structure du parc et toute une série de charmants bâtiments, tout arrive de France : 3 000 habitants de Parme sur moins de 40 000 sont français, dont le premier ministre Guillaume Du Tillot et le grand architecte Petitot. Parme devient un phare culturel et la ville comptant, après Paris, le plus grand nombre d'abonnés à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Le 21 mars 1801, par le traité de Madrid, Napoléon Bonaparte annexe le territoire à la République française qui devient le département du Taro.
Le 11 avril 1814, Bonaparte ayant abdiqué, le traité de Fontainebleau rétablit le duché de Parme, Plaisance et Guastalla qui retrouve ainsi sa pleine souveraineté. Il est mis sous la protection de la Maison de Habsbourg-Lorraine qui le confie à l'épouse de Napoléon et fille de l'empereur François Ier d'Autriche, Marie-Louise d'Autriche. Celle-ci le conserve jusqu'à sa mort en 1847 et « semble avoir gagné le cœur de ses sujets ». Il est ensuite restitué aux Bourbons avec Charles II (1847-1849), Charles III (1849-1854) qui meurt assassiné et Robert Ier de Parme (1854-1859) qui règne sous la régence de sa mère Louise d'Artois, petite fille du roi de France Charles X.
En 1859, après des émeutes et un plébiscite, le pays et ses 502 000 habitants sont réunis au royaume d'Italie.
Au mois d’août 1922, Parme connait des combats révolutionnaires qui opposent les socialistes avec les Arditi del Popolo aux fascistes, les squadristi. Les Arditi del popolo sortent victorieux de la lutte.
D'origine étrusque, Parme devient romaine en 183 avant l'ère chrétienne. Lors de la courte période byzantine (553-568), Parme s'appelle Crisopoli, ou cité d'or, peut-être en raison du Trésor militaire qui s'y trouvait. Les Lombards succèdent aux Byzantins.
En 879, Charlemagne à l'évêque Guibodo le pouvoir temporel sur Parme et les territoires limitrophes.
Commune libre au XIIe siècle, elle passe sous la domination milanaise des Visconti puis des Sforza et ensuite aux mains de la papauté en 1513 sous Jules II.
En 1545, le pape Paul III Farnèse crée le duché de Parme et Plaisance et l'octroie à son fils Pierre Louis.
Palazzo della Pilotta à Parme
Le nouvel État surgi du néant suscite l'hostilité des seigneuries voisines, la famille d'Este de Ferrare et Modène, la famille Gonzague de Mantoue, du pouvoir impérial lui-même et surtout de la noblesse locale. Les Farnèse le gouvernent jusqu'en 1731.
En 1731, le duc Antoine François meurt sans héritier mâle. Elisabeth Farnèse, nièce d'Antoine François et épouse du roi Philippe V d'Espagne, obtient pour son fils Charles (« Carlos » Charles Ier de Bourbon-Anjou (1716-1788), Infant d'Espagne, duc de Parme et de Plaisance, puis roi de Naples, puis roi d'Espagne) l'attribution du duché de Parme et de Plaisance. Le duché passe ainsi aux mains des Bourbon.
À la fin de la guerre de succession d'Autriche en 1748 le duché revient aux Bourbons. Philippe Ier de Parme, également fils cadet d'Élisabeth Farnèse est le frère cadet de l'ex-duc Charles Ier mais aussi le gendre du roi de France Louis XV. Servant la réconciliation entre les maisons de Bourbon et de Habsbourg-Lorraine, les deux filles de Philippe Ier font de prestigieux mariages en épousant l'aînée le futur empereur Joseph II, la cadette, le roi Charles IV d'Espagne.
Vue aérienne sur la place Garibaldi
Philippe Ier crée pour la ville le premier boulevard d'Italie, le Musée archéologique, la nouvelle structure du parc et toute une série de charmants bâtiments, tout arrive de France : 3 000 habitants de Parme sur moins de 40 000 sont français, dont le premier ministre Guillaume Du Tillot et le grand architecte Petitot. Parme devient un phare culturel et la ville comptant, après Paris, le plus grand nombre d'abonnés à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Le 21 mars 1801, par le traité de Madrid, Napoléon Bonaparte annexe le territoire à la République française qui devient le département du Taro.
Le 11 avril 1814, Bonaparte ayant abdiqué, le traité de Fontainebleau rétablit le duché de Parme, Plaisance et Guastalla qui retrouve ainsi sa pleine souveraineté. Il est mis sous la protection de la Maison de Habsbourg-Lorraine qui le confie à l'épouse de Napoléon et fille de l'empereur François Ier d'Autriche, Marie-Louise d'Autriche. Celle-ci le conserve jusqu'à sa mort en 1847 et « semble avoir gagné le cœur de ses sujets ». Il est ensuite restitué aux Bourbons avec Charles II (1847-1849), Charles III (1849-1854) qui meurt assassiné et Robert Ier de Parme (1854-1859) qui règne sous la régence de sa mère Louise d'Artois, petite fille du roi de France Charles X.
En 1859, après des émeutes et un plébiscite, le pays et ses 502 000 habitants sont réunis au royaume d'Italie.
Au mois d’août 1922, Parme connait des combats révolutionnaires qui opposent les socialistes avec les Arditi del Popolo aux fascistes, les squadristi. Les Arditi del popolo sortent victorieux de la lutte.